Omerta - cela se traduit de l'italien par «responsabilité mutuelle ou dissimulation mutuelle». Ce terme est tiré du vocabulaire des groupes criminels d'origine italienne, que nous connaissons généralement dans la littérature et le cinéma. Nous en parlerons davantage, ainsi que du livre Omerta de Mario Puzo, aujourd'hui.
Définition
Parmi le grand public, il y a une opinion, qui est principalement tirée de livres et de films sur la mafia, selon laquelle l'omerta est la soi-disant loi du silence. C'est-à-dire que les informations sur les affaires de la "famille", sur les personnes qui en font partie, ne doivent en aucun cas dépasser ses frontières. Sinon, le traître, quelles que soient les circonstances dans lesquelles il a annoncé des informations secrètes (volontairement ou en raison de circonstances insurmontables), risque la mort imminente.
Cette idée est vraie, mais seulement partiellement, car en réalité le concept que nous envisageons est beaucoup plus large. En fait, pour les gangsters, l'omerta est un ensemble de règles, une loi non écrite par laquelle les structures mafieuses vivent et fonctionnent.
Le mystère comme principe de base
Le principe de base de la mafia est son isolement de la société, la décision des affaires dans un cercle exclusivement mafieux, dans une atmosphère de secret absolu. Selon certains rapports, la naissance de la mafia en Sicile remonte à la période du XVIIIe au XIXe siècle. Puis l'Italie a été fragmentée et était sous domination espagnole puis autrichienne.
Pour affronter les envahisseurs, le peuple devait s'unir. Et comme il était impossible d'agir ouvertement, une conspiration stricte était nécessaire pour préparer des actions armées.
En conséquence, des structures ont commencé à être créées qui, d'une part, étaient subversives et, d'autre part, étaient responsables de l'auto-organisation des communautés dans les zones rurales. Ce fut le début de groupes criminels-patriotiques secrets, dont certains se transformèrent plus tard en mafia.
La vie "par concepts"
À partir de là, il devient clair pourquoi le slogan principal du Code Omerta est le secret le plus strict. Tous les cas doivent être tranchés exclusivement au sein de l'organisation, sans étrangers, y compris les autorités locales. Et ce ne sont pas seulement les affaires publiques, mais aussi les relations interpersonnelles, sur lesquelles les problèmes sont résolus entre «les leurs».
Plus tard, c'est devenu une installation stricte - tout ce qui se passe entre les membres du clan est une affaire purement interne. Et si un crime est commis contre un membre de la mafia par son «collègue», alors personne ne recourra à l'aide des autorités. La punition est fixée par la «direction» conformément aux «concepts» existants et non conformément à la loi en vigueur dans la société.
Kara pour trahison
Un autre principe important de la vie du clan mafieux est l'inadmissibilité de la trahison. Il s'agit du crime le plus terrible pour lequel une punition impitoyable menaçait. Elle consistait dans le fait que le traître devait être condamné à mort.
Mais en même temps, non seulement lui-même, mais aussi des membres de sa famille, jusqu'aux parents les plus éloignés. Peu importe que les aveux aient été faits volontairement ou que la personne ait été forcée de le faire, par exemple sous la torture, sous la menace de mort pour lui ou ses proches.
Il n'y a pas d'anciens mafieux
Un autre principe de l'omerta est la subordination inconditionnelle des subordonnés aux supérieurs, et pour la vie. La mafia est, comme on dit, "le concept de l'horloge", et il est impossible d'en sortir. Il est impossible de prendre des vacances ou de démissionner. Mafiosi ne peut pas être un ancien, il est soit un mafiosi vivant, soit un mafiosi mort.
Tous ces principes sont unis par le principe général du «un pour tous et de tous pour un». Ce qui, en fait, est une responsabilité mutuelle, c'est-à-dire mortifiée.
De première main
L'écrivain américain Mario Puzo est l'un des auteurs les plus célèbres qui ont décrit la mafia italienne. Omerta est l'un de ses romans sur ce sujet. Des informations sur les structures illégales qu'il a reçues des révélations de D. Valachi - prises en état d'arrestation par des mafiosi. C'est lui qui, pour la première fois, a ouvertement violé la loi d'Omert.
En 1962, il a été arrêté pour vente d'héroïne. En prison, il craignait d'être tué en raison de désaccords avec le patron V. Genovese. Dans un effort pour obtenir la protection de l'État, Valachi a décidé de témoigner publiquement. Il a parlé des fondements de la mafia sicilienne «Goat Nostra» et de la structure de ses activités.
Hiérarchie criminelle
Selon le gangster, la structure des «familles» mafieuses italiennes présente des similitudes avec la hiérarchie existant dans d'autres groupes criminels. Par exemple, comme le Yakuza au Japon ou la Triade en Chine. La «famille» est dirigée par un «parrain» qui a un conseiller en stratégie, le concilieri.
Les participants de base du groupe criminel sont directement supervisés par des capitaines ou des caporégimes. Ils subordonnent des unités séparées ou des districts territoriaux entiers.
Le chef de la mafia lui-même n'est pas en contact avec ses participants. Il transmet ses instructions aux artistes interprètes ou exécutants ordinaires par l’intermédiaire d’un mandataire spécialement désigné. Ce face à face transmet un ordre de caporégime, qui le porte aux «combattants» ordinaires. Ce régime est très efficace si quelqu'un est appelé à témoigner pour donner un ordre au tueur afin d'éliminer ce qui est répréhensible.
Commandements "Goat Nostra"
En plus de ces principes, omerta est également une série de règles plus spécifiques qui, par exemple, pour «Cosa Nostra» se présentent comme suit:
- Personne ne peut se présenter seul à la mafia, cela doit être fait par l'un des amis de la "famille".
- Il n'est pas permis d'être vu en compagnie de policiers.
- Vous ne pouvez pas apparaître dans les bars et les clubs.
- Vous ne devriez pas regarder les femmes de vos amis.
- Il faut toujours être à la disposition de la mafia, même lors de la naissance d'une femme.
- Lors des réunions, vous devez toujours être à l'heure.
- Les femmes doivent être respectées.
- Les gestionnaires doivent toujours répondre aux vraies questions.
- Ne pas s'approprier les fonds qui sont la propriété d'autres membres de Cosa Nostra ou de leurs proches.
- Ne peuvent être membres du groupe: ceux dont les parents les plus proches sont des policiers; diffèrent dans la tricherie dans le mariage; dont le comportement s'écarte de l'observance des principes moraux.
