À une époque où les problèmes étaient résolus avec les poings, les épées et les canons, chacune des parties au conflit s'est battue pour ce qu'elle croyait être juste et ce qu'elle croyait vraiment. Mais pour diriger les masses, diffuser leurs idées et faire croire aux autres en leurs valeurs, il est nécessaire d'utiliser des armes beaucoup plus puissantes que des fusils et des poignards. Cette arme était le mot. Maintenant, les discours des grands gouverneurs et des dirigeants universellement reconnus ont été rassemblés en citations sur le courage et le courage, et l'un d'eux se lit comme suit: "Il vaut mieux mourir debout que de vivre à genoux." Que ce soit le leader du pays, l'inspirateur idéologique d'une certaine direction, ou simplement la personne responsable des résultats des activités d'un petit groupe de personnes, il doit avoir les compétences pour choisir les bons mots afin de remplir le reste avec un sens du devoir, de la responsabilité ou de l'honneur.
«Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux» - qui a dit et dans quelles conditions?
Les systèmes politiques remplacent constamment un par un, se transforment et s'améliorent. Et un rôle considérable dans leur formation est joué par les organisations et les partis où un tel instrument comme un mot est utilisé par de vrais maîtres de l'oratoire. En 1936, dans l'un de ses discours phénoménaux, la communiste espagnole Dolores Ibarruri a déclaré: "Il vaut mieux mourir en se tenant debout que de vivre à genoux."
Depuis cette époque, cette célèbre phrase est devenue populaire pour de nombreuses personnes et a soulevé des questions dans l'esprit de nombreux penseurs quant à la signification qu'elle peut acquérir et au sens qu'elle porte. Ayant le talent de générer des émotions vives et inextinguibles dans le cœur des gens, Dolores Ibarruri a utilisé des mots dont la pertinence ne sera pas perdue après des siècles et qui pousseront encore et encore beaucoup d'entre nous à prendre des décisions importantes, parfois fatidiques.
Qui est Dolores Ibarruri?
Dolores Ibarruri, grâce à ses principes, sa détermination et sa constance, est devenue l'une de celles dont le nom apparaît sur de nombreuses pages de l'histoire. En tant que membre du mouvement international espagnol, elle est devenue membre du mouvement républicain pendant la guerre civile, puis est devenue une figure d'opposition à la dictature de Franco.
Contribution à l'histoire
L'Espagne, puis le monde entier, Dolores Ibarruri était connue comme Pasionaria. Elle a choisi ce pseudonyme pour elle-même et l'a complètement justifié. Traduit par «Pasionaria» signifie «fougueux», «passionné». Elle était comme ça, et c'était son discours. En un mot, cela a incité les gens à se battre, à se lever de leurs genoux et à suivre ce que les gens devraient légitimement avoir. «Il vaut mieux mourir que de vivre à genoux» - l'auteur de cette phrase a sans cesse réveillé les forces qui se sont longtemps cachées dans les cœurs opprimés. Dolores Ibarruri est entrée dans l'histoire en tant que femme qui, malgré sa fragilité, a forgé la nouvelle vie non seulement de l'Espagne, mais aussi de l'Union soviétique avec des mots de fer et des actions d'acier.
Prophétie du Pasionary
Dolores Ibarruri a vécu longtemps en URSS, où son fils Ruben a rejoint l'Armée rouge et a combattu pour ce pays jusqu'au dernier souffle. Lors de la bataille de Stalingrad, au sein de la 35th Guards Rifle Division, il a assumé les responsabilités de commandant de détachement et, avec la détermination de sa mère, les a incités à poursuivre la bataille. Les nazis battirent en retraite, jetèrent leurs fusils et leurs fusils, et le détachement, quant à lui, perdit de vue son commandant. Il a été retrouvé "enterré" dans une pile de corps, presque sans vie, et envoyé à l'hôpital. Pendant une semaine et demie, les médecins se sont battus pour sa vie, mais ils n'ont pas pu sauver Ruben.
Lorsque Dolores Ibarruri a appris la mort de son fils, elle a prononcé des paroles qui sont devenues des prophéties. Ils sonnaient comme suit: "Lorsque vous vaincrez le fascisme et que la bannière rouge survolera Berlin, je saurai qu'il y a une goutte de sang de mon Ruben sur cette bannière." Et ces mots sont devenus réalité. En mai 1945, l'Allemagne a signé l'acte de reddition inconditionnelle des forces armées allemandes. La "fougueuse" Dolorès savait que le sang de son fils n'avait pas été versé en vain.
Le sens de la phrase «Mieux vaut mourir que de vivre à genoux»
Qu'est-ce que la liberté et quelle signification a-t-elle pour chacun de nous, pour un pays tout entier, pour le monde? Comment quelques mots peuvent-ils pousser la foule à se battre pour la leur? Qu'est-ce qui est inhérent à la célèbre phrase «Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux»?
Ces mots ont été exprimés à un moment où de nombreux problèmes ont été résolus par les guerres, mais pas un peu ont perdu leur pertinence et leur signification aujourd'hui. Les questions de valeurs personnelles ou de valeurs communes à l’ensemble du peuple doivent être défendues en tant qu’éléments d’eux-mêmes, de leur culture et de leur histoire. S'il y a foi en quelque chose, alors il y aura toujours de la force. Maintenant, comme en tout temps de l'existence de la société, l'injustice se rencontre à chaque étape, les intérêts de certains arrêtent complètement le processus de réalisation des intérêts des autres, les forts décident de la vie des faibles, et le monde, en conséquence, devient indifférent. Et c'est vrai, il vaut mieux mourir debout que de vivre à genoux, car les infractions, les restrictions, qu'elles soient sous forme d'emprisonnement forcé de nations entières ou d'une attitude injuste et injuste envers les valeurs et les droits d'autrui, doivent être exterminées. Quel est l'intérêt de vivre à genoux, de se livrer aux intérêts des autres, d'oublier complètement les personnels, si vous pouvez vous tenir debout, respirer profondément, faire face à l'injustice et la combattre de manière décisive?!
