La civilisation japonaise est considérée comme assez jeune. Malgré le fait que les îles japonaises ont commencé à être habitées il y a plus d'un millénaire, l'unification des personnes dans l'agglomération de tribus n'y a eu lieu qu'au deuxième siècle avant JC. Une similitude d'État n'apparut ici qu'au IIIe siècle après JC, lorsque l'union des tribus Yamato put subjuguer d'autres nationalités et devenir la plus importante. Progressivement, le pouvoir du clan Yamato est devenu comme un royal, et leurs dirigeants ont commencé à s'appeler empereurs ("tenno"). Un autre terme, "shogun" (plutôt, le dirigeant - le chef militaire suprême), est entré en usage des siècles plus tard.
L'origine ancienne des samouraïs
Au Japon, aux 6-7 siècles, la majeure partie de la population était représentée par des paysans, il y avait aussi des esclaves et des demi-citoyens de la société japonaise, souvent composée de Chinois et de Coréens. Les paysans étaient taxés d'impôts assez impressionnants sous forme de rentes alimentaires et en espèces, envoyés pour travailler et étaient en fait attachés à la terre. Pour combattre les protestations paysannes, les seigneurs féodaux ont créé des détachements de guerriers spécialement entraînés - les samouraïs, et le pouvoir administratif du pays appartenait à la noblesse, qui appartenait principalement au même clan que le souverain suprême.
Le premier shogunat de l'histoire japonaise
Les shoguns japonais sont officiellement apparus au 11ème siècle après JC. Sur le territoire du Pays du Soleil Levant, des groupes de seigneurs féodaux militaires ont commencé à se former, parmi lesquels se trouvaient Tyra et Minamoto. Ils ont déclenché une guerre civile de 1180-1185, au cours de laquelle des batailles ont eu lieu dans toute l'île de Honshu. Des deux côtés du front, il y avait des centaines de milliers de groupes militaires, des civils ont été tués, des monastères ont été détruits. Le vainqueur était le clan Minamoto, dont le représentant, Yoritomo, s'est approprié le titre de "Sei Tai Shogun" en 1192 - ce qui signifie "Commandant en chef à la conquête des barbares". Ainsi, dans l'histoire du Japon est apparu le shogunat.
Il est à noter que la guerre civile au Japon de cette période n'a pas été remportée par Yoritomo, mais par son frère Yoshitsune, qui a été expulsé du palais en raison des soupçons du souverain. Selon certaines légendes, Yoshitsune s'est enfui du Japon vers le continent, où il a pris le nom de "Genghis Khan", selon d'autres - suicidé. Il est également intéressant de noter la légende selon laquelle la mort de Yoritomo après une chute d'un cheval s'est produite en raison du fait que le cheval se tenait sur ses pattes arrière lorsqu'il a vu le fantôme de Yoshitsune.
Le terme est venu de Chine
Si les Japonais demandent: "Expliquez les termes" shogun ", " tasegun ", etc.", alors les réponses peuvent être assez diverses. Le fait est que le concept lui-même est venu du Japon en provenance de Chine, où il a été distribué sous la forme d'un «tai shogun», qui peut être traduit par «commandant d'un grand arbre». Selon la légende, l'éminent commandant chinois Hyo-Yi était si modeste que quand ils ont parlé de ses victoires en public, il s'est enfui sous un grand arbre pour ne pas écouter les louanges qui lui étaient adressées.
Dans les chroniques japonaises, le mot "shogun" avec divers préfixes est mentionné dans les 7-8 siècles de notre ère, notamment:
- fukusegun - «commandant adjoint»;
- taisegun - «grand commandant» (avec deux préfixes, les porteurs d'emplois étaient divisés en rangs supérieurs et inférieurs);
- tinteki shogun - c'est le commandant qui a conquis les barbares de l'Occident;
- juste un shogun - le vainqueur des barbares de l'Est;
- Tinju Shogun est un commandant de réconciliation.
Le titre devait être rendu le premier
À cette époque, le détenteur d'un tel titre était simplement un haut fonctionnaire qui dirigeait l'armée ou sa partie, ou un messager. Le titre a été donné pendant la campagne militaire, puis rendu à l'empereur. L'ancienne cérémonie "d'initiation" impliquait l'annonce d'un acte normatif sur ce sujet (édit) et la présentation de l'épée de cérémonie au palais impérial. Plus tard, la procédure a été légèrement modifiée. Par exemple, pour les représentants âgés, il était permis de ne pas aller au palais de Kyoto pour un public, et aux 14-19 siècles, l'édit a été porté au shogun "à la maison". En réponse, il a rempli la boîte de l'édit de sable doré, l'a rendue à l'ambassadeur impérial et a promis de suivre le "bon exemple" du souverain Yoritomo Minamoto.
Un enfant de deux ans pourrait devenir un shogun
La domination des shoguns au Japon a duré de 1192 jusqu'à la révolution Meiji. Pendant cette période, le commandant suprême a rendu son pouvoir par héritage et a combiné les postes les plus élevés de l'État, tandis que le pouvoir de l'empereur était plutôt cérémoniel-nominal. Du défunt Yoritomo Minamoto, le pouvoir est passé aux régents de son fils, le clan Hojo.
Après la fin du clan Minamoto sur la lignée masculine, les shoguns japonais, peut-être la seule fois dans l'histoire, ont inclus dans leur nombre un enfant du clan Fujiwara, qui a été nommé à la plus haute fonction publique de l'époque à l'âge de deux ans.
Le shogunat de Kamakur porte le drapeau national du Japon
Le premier shogunat au Japon avait la ville de Kamakura comme capitale, c'est pourquoi on l'appelait le shogunat de Kamakura. Cette période historique a été caractérisée par des troubles civils et la prédominance des représentants des samouraïs - les «militaires», qui constituaient le domaine féodal militaire des petits nobles qui gardaient et servaient leur «daima». Dans le même temps, le Japon, grâce à l'intervention des forces naturelles, a réussi à repousser les deux invasions des Mongols (1281 et 1274) et à gagner le drapeau national, qui, selon la légende, a été transféré au shogunat par le bouddhiste - patriarche Nichiren.
Désaccords féodaux
Minamoto Yoritomo, le shogun (une photo de l'image le représentant est présentée ci-dessus), après la fin de la guerre, a nommé des gouverneurs militaires dans chaque province, qui au fil du temps ont accumulé des forces militaires importantes et concentré les avoirs fonciers entre leurs mains. Dans le même temps, le Japon a établi des relations commerciales profitables avec la Chine et la Corée, ce qui a conduit à l'enrichissement des seigneurs féodaux dans le sud-est.
Les seigneurs féodaux du siège de Kamakura n’aimaient pas de tels processus, qui conduisaient à des conflits et au transfert du pouvoir au clan Ashikaga. Les représentants de ce dernier se sont déplacés de Kamakura en ruine à Kyoto, plus près du palais impérial, où ils ont dépensé trop d'argent en concurrence avec la splendeur de la noblesse de la cour. Les affaires de l'État étaient dans un état de négligence, ce qui a conduit à l'activation de gouverneurs militaires dans d'autres parties du pays et à une nouvelle étape de la guerre civile.
Le règne des shoguns au Japon entre 1478 et 1577 s'est à nouveau accompagné de conflits militaires entre presque toutes les provinces, ce qui a amené l'empire au bord de l'effondrement complet au milieu du XVIe siècle. Cependant, il y avait un "daima" - un représentant de l'élite parmi les samouraïs (Nobunaga), qui a soumis le centre du pays à la capitale de Kyoto, a vaincu les grands seigneurs féodaux et a élevé un talentueux général, Toyotomi Hideyoshi, dans ses rangs.
Un paysan pourrait devenir un shogun
Ce natif sans instruction, mais entreprenant et sensible d'une famille paysanne après la mort de représentants du clan Nobunaga a mis fin à la réunification du Japon (en 1588). Ainsi, le représentant de la classe non aristocratique a effectivement reçu le titre de «shogun». À première vue, cela a brouillé les frontières entre les domaines, mais Hideyoshi lui-même a confirmé par édit tous les privilèges des samouraïs et a même mené une campagne pour saisir les armes (épées) de la paysannerie.
Les shoguns japonais suivants, mais du clan Tokugawa, ont gouverné le Japon pendant près d'un quart de millénaire. Le fait est que Hideyoshi a transféré le pouvoir à son fils, qui était mineur et soumis à la tutelle. Juste parmi les gardiens, Tokugawa Ieyasu s'est démarqué, qui a éliminé de force l'héritier légitime et a commencé à gouverner, en choisissant Tokyo moderne comme capitale.
Les samouraïs étaient les premiers élites
Pendant le règne de la maison Tokugawa, le système de gouvernement du pays a été rationalisé - l'empereur a été privé de pouvoir, les conseils municipaux des anciens ont été introduits, la société a été divisée en domaines. La position dominante était occupée par les guerriers - les samouraïs. En outre, il y avait des paysans, des artisans, des marchands, des artistes errants, des parias et des pauvres, qui étaient également répartis dans un domaine distinct. Pendant le règne de Tokugawa même, les samouraïs étaient l'élite de la société, qui constituait un dixième de la population et jouissait de grands privilèges. Cependant, un tel nombre de soldats s'est avéré inutile, et certains des samouraïs sont devenus des ninjas, des ronins (assassins embauchés), tandis que d'autres sont passés à la classe commerciale ou ont commencé à enseigner les sciences militaires et la philosophie Bushido - le code des samouraïs. Les ronins qui s'étaient rebellés ont dû être réprimés par les forces gouvernementales.
