"Un soldat n'a pas besoin de biens supplémentaires!" - ces paroles d'une chanson célèbre peuvent être la devise de ces spécialistes qui développent un ensemble d'outils portés par les militaires au combat ou dans des exercices qui les imitent.
Mais avec toute la minimisation des besoins du soldat, le guerrier devrait avoir tout le nécessaire pour terminer la tâche. Cela est particulièrement vrai de la question de l'équipement des combattants des unités dites spéciales. Trop dépend de leurs actions.
Il s'avère que les commandos ne sont pas si peu nécessaires. Et plus vous avancez, plus vous avez besoin de choses au combat.
Tous ces objets, dont chacun peut être utilisé au moment le plus aigu de la bataille, sont généralement appelés équipements.
Expérience concentrée
Nous pourrions supposer que le tout premier élément de la liste des choses nécessaires au combat est attribué aux armes. Bien sûr, cela est vrai, mais les mitrailleuses, les mitrailleuses, les pistolets, les lance-grenades, les lance-flammes et autres gadgets mortels sont attribués dans une catégorie complètement distincte et n'appartiennent pas à l'équipement.
Mais l'uniforme, les chaussures, les chapeaux, les cartables, les gilets pare-balles, les flacons et bien plus peuvent être désignés par ce mot. Un combattant ordinaire ordinaire doit être habillé confortablement, en fonction de la période de l'année et de la zone climatique dans laquelle le service a lieu. Mais il y a aussi des troupes spéciales. Ils seront discutés.
Bien sûr, des unités d'élite spéciales de toute armée sont nécessaires pour équiper la complexité de leurs tâches. L'équipement Spetsnaz est l'expérience militaire concentrée incarnée de l'humanité, accumulée au fil des siècles en conjonction avec les dernières avancées technologiques.
Équipement de Suvorov
Dans les temps anciens, les troupes transportaient tout ce dont elles avaient besoin dans des charrettes suivant les colonnes de l'armée. Les buteurs, les commerçants et les autres héros du ravitaillement militaire ont accompli la difficile mission d'obtenir et de livrer tout ce dont l'armée ne peut se passer. En règle générale, les soldats en marche portaient des armes, une certaine quantité de munitions et une sacoche ou un sac dans lequel étaient placés de simples effets militaires. Pendant les campagnes de Souvorov, l'armée russe, particulièrement mobile, a adopté une approche légèrement différente. Le soldat devrait avoir avec lui tout le nécessaire pour survivre et même aider un camarade en détresse. Le poids est considérable, mais le principe d'une autonomie accrue dans son ensemble porte ses fruits. La formation des forces spéciales russes est formée en tenant compte de la continuité de cette tradition.
Forces spéciales des années de guerre
L'équipement moderne, même du soldat le plus ordinaire, est beaucoup plus fonctionnel que l'équipement d'un guerrier de la Seconde Guerre mondiale, coréen, vietnamien, afghan et de la plupart des autres guerres du XXe siècle. En URSS, la question du ravitaillement militaire a été traitée assez simplement, croyant (et non sans raison) que notre soldat était déjà bon, et donnerait des chances à n'importe quel autre simplement en raison de son endurance, de sa simplicité et de sa volonté de déranger. Oui, l'armée soviétique s'est vraiment débarrassée des lampes au carbure (qui étaient dans les sacs à dos de chaque soldat allemand), du papier hygiénique, des préservatifs et de nombreux autres articles qui n'étaient pas nécessaires au combat. Le sac contenait des chaussons de rechange, un changement de vêtements, des biscuits et du thé sec (si les proxénètes étaient trop éloignés), ainsi que des «lettres de la mère et une poignée de terre natale» chantées par des poètes. Mais même pendant les années de guerre difficiles, l'équipement des forces spéciales prenait en compte des conditions de combat spéciales et compliquées, et des chaussures spéciales et des vêtements légers y étaient trouvés, dans lesquels il faisait chaud dans le froid et frais dans la chaleur. Après tout, la reconnaissance ou le saboteur de première ligne faisait le plus souvent face à un long chemin plein de dangers à travers l'arrière ennemi. Chaque gramme a été compté, chaque kilocalorie de nourriture a été comptée. Et cela exigeait également la furtivité et le silence.
La principale exigence pour l'équipement d'un saboteur de reconnaissance pendant les années de guerre n'était pas sa commodité, mais la capacité de masquer un soldat sur le terrain. Une approche scientifique de cette question est encore en cours d'élaboration, mais certains développements existent déjà.
Services de renseignement d'après-guerre
Dans les années d'après-guerre, les problèmes de munitions n'ont fait qu'augmenter. Depuis l'époque de Staline, un certain nombre de services de renseignement ont été créés en URSS, chacun ayant ses propres services, indépendants les uns des autres. Une telle organisation de soutien à l'information des dirigeants du pays, malgré la fragmentation départementale, est pleinement justifiée. Vous pouvez comparer les informations obtenues de différentes sources et tirer des conclusions sur leur fiabilité. Aujourd'hui, il est difficile de juger quelle agence était la plus efficace, mais il ne fait aucun doute que, avec le tout-puissant Comité de sécurité de l'État, la Direction générale du renseignement du Ministère de la défense a apporté une contribution importante à la défense de la patrie sur des fronts invisibles. Chacun de ces services, modestement appelés compétents, avait des unités spéciales. Les exigences de leurs employés n'étaient pas seulement élevées, elles peuvent être qualifiées d'uniques. Et, bien sûr, le pays leur a fourni tout le nécessaire pour l'accomplissement de tâches particulièrement importantes. L'équipement des forces spéciales des services de renseignement soviétiques a été créé dans des institutions secrètes et des saboteurs expérimentés qui ont traversé plus d'une guerre y ont servi de consultants.
Glavrazvedupr
Un officier du renseignement de l'armée peut travailler illégalement à l'étranger, avec ou sans couverture diplomatique. Dans ce cas, il arbore un bon costume civil, parle la langue du pays dans lequel il vit, sans accent, et essaie de ressembler à son citoyen ordinaire en tout. Il était même interdit aux officiers du renseignement soviétique de porter des lunettes de soleil afin de ne correspondre en aucune façon à l'image cinématographique de "l'espion rouge". Une autre chose est de savoir si un tel officier effectue une mission spéciale pendant les hostilités. L'équipement des forces spéciales du GRU en fonction des conditions climatiques et de la nature des tâches a été réalisé de différentes manières. Par exemple, sous les tropiques, le soi-disant «filet», tissé à partir d'une corde spéciale, était un vêtement indispensable. Les moustiques, les moustiques et autres insectes suceurs de sang, même en perçant les vêtements avec leurs piqûres, ne pouvaient pas atteindre leur peau, et l'entrefer a contribué à un meilleur transfert de chaleur. Les chaussures étaient également spéciales, avec un talon sur l'orteil, afin qu'elles puissent induire en erreur d'éventuels poursuivants (bien sûr, peu expérimentés) concernant la direction du mouvement. La tenue des forces spéciales du GRU comprenait également une veste de saboteur spéciale, dans la confection de laquelle toutes les exigences ergonomiques ont été prises en compte sur la base de la vaste expérience du renseignement de l'armée.
Que signifie le mot "équipement"?
Il n'y a pas de mauvais temps, parfois des vêtements inappropriés. Ce proverbe anglais convient parfaitement à l'uniforme des forces spéciales. Cependant, l'équipement des forces spéciales ne se limite pas aux vestes, bottes et pantalons. Classiquement, il est divisé en plusieurs sections fonctionnelles, bien que plusieurs d'entre elles se recoupent. Ainsi, par exemple, le «couteau de survie» peut être attribué aux armes, aux moyens de protection et aux éléments spéciaux. Outre les vêtements, l'équipement des forces spéciales russes et des unités spéciales d'autres pays comprend des moyens de protection, de communication, de navigation, de survie, ainsi qu'une trousse de premiers soins, un satellite et des dispositifs spéciaux. Certains de ces groupes de tenues méritent d'être pris en considération individuellement.
Expérience au Vietnam
Au Vietnam, les Américains ont d'abord mis un gilet pare-balles en Kevlar. Les films sur ces tragiques années 60, à la fois documentaires et fictifs, indiquent que les «ji-ai» ordinaires portaient des uniformes de coton vert sale et des casques en métal, parfois recouverts de tissu ou de couvertures en filet, afin de ne pas briller au soleil. L'équipement des forces spéciales américaines était plus complexe et avancé. L'uniforme a été repéré en tenue de camouflage, le gilet pare-balles protégé contre les armes à feu, les «bérets verts» avaient un équipement de communication individuel (ASC), ce qui a permis de mieux coordonner les actions des unités.
Casque
Le casque, auquel tout le monde s'est habitué depuis la Première Guerre mondiale, était à l'origine destiné à protéger la tête du soldat des attaques au sabre et des fragments de pierre, et non des balles ou des fragments. La première tentative pour lui donner la capacité de résister aux effets des armes légères est associée aux «cornes» de renommée mondiale du casque allemand. Sur eux, les inventeurs allemands prévoyaient de monter des plaques de blindage supplémentaires. La balle n'a pas pris le casque, mais les vertèbres du cou n'ont pas pu supporter le coup, et le soldat est quand même mort. L'équipement moderne des forces spéciales comprend un casque en règle générale en polymère robuste, il est beaucoup plus léger et plus pratique qu'un casque en métal. Selon les experts, le produit le plus parfait à l'heure actuelle est le casque américain Op Score, qui prend en compte la possibilité de porter des lunettes de sécurité (également un attribut indispensable à l'heure actuelle) et un casque talkie-walkie avec microphone. Ce casque a des supports pour la vision nocturne infrarouge et d'autres gadgets. Ses répliques sont connues (par exemple, l'Armacom russe).
Chaussures
L'équipement des forces spéciales russes pendant la guerre en Afghanistan laisse beaucoup à désirer. Les pantalons et vestes couleur sable confortables étaient une bonne solution dans les conditions climatiques du sud, mais les chaussures (bottes ou bérets lourds) dans les montagnes se sont avérées peu utiles, et les soldats des forces spéciales étaient plus susceptibles de porter des chaussures de sport ordinaires, des baskets et des chaussures de sport pour les missions de combat. Malheureusement, il n'a pas été possible de résoudre pleinement le problème des bottes spéciales, même aujourd'hui, bien qu'il existe déjà de bons modèles, légers et durables (par exemple, des chaussures spéciales du fabricant russe, la firme Faraday).
ACC américain
Ces dernières années, l'équipement des forces spéciales russes est devenu plus sophistiqué, mais jusqu'à présent, il ne satisfait pas pleinement les militaires en termes de qualité ou de quantité. Dans ce domaine, les Américains sont allés très loin, le modèle d'uniforme de terrain ACU développé par CRYE ne contraint pas les mouvements, a des poches ergonomiques. En général, c'est juste la façon dont il est nécessaire pour un combat. Les genouillères et les coudières cousues sont très réussies, des matériaux textiles ignifuges sont utilisés.
Un col montant épouse parfaitement le cou, empêchant la poussière de tomber sous la veste. Les poches sont cousues à un angle afin qu'il soit plus pratique d'y cacher les objets.
Les combattants des forces spéciales russes font preuve d'une telle prudence à leur goût. Notre formulaire est cousu en tenant compte de l'expérience étrangère.
Analogues russes
Il est à noter que le budget américain de la défense est plusieurs fois supérieur aux moyens de financement alloués par le ministère de la Défense de RF. À ce jour, l'équipement des forces spéciales américaines semble le plus pratique et le plus polyvalent, mais il coûte également en conséquence. Néanmoins, les militaires des forces spéciales de la République d'Arménie achètent eux-mêmes les composants les plus nécessaires, sachant que le succès de l'opération, et parfois leur durée de vie, dépendent souvent des équipements.
Ainsi, l'uniforme de style américain «ACC-U» (traduit par «uniforme de combat de l'armée») dans les couleurs «Surpat», développé par des designers russes en tenant compte de la palette de couleurs qui correspond à notre climat, est le mieux adapté à nos conditions. Le camouflage "Multicam" a été créé aux États-Unis pour les conditions de montagne et de désert.
Déchargement
L'équipement complet moderne des forces spéciales est impossible sans le principal moyen de protection pare-balles - le gilet pare-balles. Il se compose de deux principaux types d'éléments, des plaques d'armure et une housse les contenant, une sorte de "sans manches" avec de grandes poches sur le dos et la poitrine. De plus, le gilet pare-balles est utilisé pour monter des pochettes, des équipements supplémentaires et des accessoires. Un combattant sait dans quel compartiment il a ce qu'il est, il est pratique pour lui d'obtenir des mitrailleuses, des grenades et d'autres objets nécessaires au combat.
