Culture russe, le paganisme est né dans les temps anciens. Ils ont absorbé la vision du monde des peuples primitifs. De là, toutes les religions suivantes ont grandi. Et sans connaissance du paganisme russe, la religion des Russes modernes sera incomplète.
Les tendances
Dans le même temps, les croyances ont constamment changé au fil des ans. Les changements étaient le mode de vie, l'occupation des Slaves. Ils imaginaient différemment le monde, mais une chose dans l'histoire du paganisme de la Russie antique est restée inchangée - cette foi était étroitement liée aux forces naturelles. C'était un culte pour eux. L'orthodoxie monothéiste a par la suite absorbé les traditions millénaires du paganisme russe. Les anciens dieux ont été transférés aux nouveaux.
Saint Ilya possédait les caractéristiques de Perun et Paraskeva - les caractéristiques de Mokoshi. Saint Blasius reflétait Veles. Le paganisme russe et l'orthodoxie sont étroitement liés. Et les divinités étaient constamment envahies de nouveaux signes, les noms changeaient, de nouvelles épithètes apparaissaient. Ils occupaient de nouvelles places au panthéon.
Les sources
La source de l'histoire secrète du paganisme russe est les chroniques médiévales, les enseignements contre les divinités païennes, les annales. Il y a aussi des informations tirées du folklore, des sites archéologiques. Il est important de se rappeler que le gagnant écrit l'histoire. Et le fait que les anciens Slaves se cramponnaient à la religion de leurs ancêtres ne peut être deviné que par la mesure dans laquelle le christianisme russe a adopté le paganisme. Et vous devez considérer que de nombreuses données sur l'ancienne religion ont été perdues.
Ainsi, les livres renoncés n'ont pas été conservés. Ce qu'on appelle des écritures magiques qui ont été apportées à la Russie de Byzance et des territoires occidentaux. Le même nom a été donné à toutes les feuilles sur lesquelles les gens ont écrit au sujet de leurs signes, croyances, superstitions. Il est à noter que le peuple russe savait massivement écrire, contrairement aux Européens de l'époque. Les garçons et les filles des familles paysannes ont étudié les lettres et les gens ont activement correspondu entre eux. Par conséquent, ces feuilles précieuses provenant de différentes couches de la société étaient nombreuses. Mais il n'y avait d'informations sur ces monuments historiques les plus précieux du paganisme russe que dans la littérature chrétienne, qui, contrairement à eux, était préservée. Une fois tous les artefacts païens interdits, ils ont été massivement détruits. Et seulement de rares cas que les gens ont gardés secrètement pendant plusieurs siècles. Et ils ont fait surface parmi des représentants du paganisme russe moderne, des magiciens, des sorcières. Le célèbre livre renoncé est Ostrologue. Ce sont des remarques astrologiques, qui étaient encore utilisées par les princes russes à l'époque du paganisme. Les anciens Slaves ont réfléchi à la façon dont les étoiles ont influencé le bonheur des nouveau-nés, ont prédit le sort des peuples, des guerres, etc. "The Thunder" a parlé des maladies et des cultures. Et "Molnik" est une collection de prédictions de foudre.
À Kolyadnik, il y a des panneaux qui sont distribués le jour. Il existe plusieurs autres livres de ce type, mais la plupart des histoires sur le paganisme russe ont été ordonnées d'être détruites par le père de Pierre I, Alexei Mikhailovich.
Artefacts
Lorsque le baptême de la Russie a eu lieu, le paganisme a persisté dans le pays sous de nouvelles formes. En particulier, les traditions étaient conservées dans les bobines. Ils étaient en métal ou en pierre, ce sont des médaillons avec des sujets de la religion chrétienne. Mais au revers, qui n'était pas visible pour les autres, se trouvait un symbole mythologique, généralement avec des serpents. C'est un symbole païen, en règle générale, l'ancêtre serpent des Scythes ou la tête des Gorgones. La production s'est poursuivie jusqu'aux 15-16 siècles.
Information moderne
Le paganisme russe est donc encore peu étudié. En premier lieu parmi les anciens Slaves se trouvait le dieu du Soleil - Dazhdbog, Khors, Veles. Il n'y a toujours pas d'explication exacte pour laquelle il avait plusieurs noms. Dazhdbog était considéré comme le saint patron de la chaleur, de la lumière. Veles était le saint patron du bétail, et le grand cheval était le soleil lui-même.
Perun personnifiait un orage, un tonnerre terrible et des éclairs. Le vent était un Stribog. Le ciel s'appelait Svarog, c'était le père de Dazhdbog, et ce dernier s'appelait Svarogich. La Terre s'appelait Raw Mother Earth. Ainsi, dans le paganisme russe, ils vénéraient la Mère Terre, Dazhdbog, Veles.
En même temps, les images n'étaient pas aussi vives que dans la mythologie grecque. Il n'y avait aucun réseau développé de temples, une caste clairement définie de prêtres. Il est connu que les lieux ouverts ont pris la forme d'idoles où des sacrifices ont eu lieu. Parfois, ils étaient humains, mais c'était plutôt une rareté. Dans le même temps, les mythes varangiens n'ont pas affecté le développement des Slaves, même si les Varangiens étaient associés aux Slaves. Ils ont parfois changé leur culte en paganisme russe. On sait que le prince varangien Igor, ainsi que son équipe, juré par le Slave Perun, l'adoraient.
Culte païen
Plus de culte des forces naturelles parmi les Russes n'a été développé que le culte de leurs ancêtres. Des parents morts depuis longtemps étaient divinisés, considérés comme les patrons du clan. L'ancêtre était appelé ainsi - un genre ou un schur. Du dernier mot est venu le mot moderne des ancêtres. Des sacrifices lui ont également été faits. L'ancêtre s'appelait une femme en couches, elle était vénérée au même titre que le clan. Mais lorsque les liens familiaux ont été détruits, au lieu de schur, ils ont commencé à honorer les brownies. C'était le saint patron de la cour, qui dirigeait la ferme.
Les Slaves croyaient à l'au-delà, et on croyait que les âmes de ceux qui étaient allés dans un autre monde restaient sur la terre et s'installaient dans les champs, les forêts et les eaux - sirènes, gobelins, eau. Tous les phénomènes naturels étaient animés, les anciens Russes communiquaient avec eux. Des festivités païennes se sont ainsi formées, directement liées à la vénération des forces naturelles et au culte des ancêtres.
Par exemple, les anciens Russes ont salué le «tour du soleil pour l'été». Un festival spécial est une voiture, qui était appelée «ov-senzhen» d'une manière différente. Après ce festival, il y a eu un adieu de l'hiver, une réunion de printemps. Ils ont également vu la saison estivale «se baigner».
Trisinum était également commun - un souvenir des morts. Il y avait des vacances de "Rusal", "Rainbow" - pendant lesquelles les païens russes se souvenaient de ceux qui étaient partis dans un autre monde. Il est à noter que bon nombre des coutumes adoptées à cette époque ont survécu au paganisme. Ainsi, la voiture est restée au moment de Noël, l'adieu de l'hiver - à Shrovetide et l'arc-en-ciel - aux semaines de la Sainte et de Fomin. Les rusalis sont généralement célébrés le jour de la Saint-Jean.
Le changement du paganisme
Il est à noter que huit ans avant l'adoption du christianisme, le prince Vladimir lui-même au niveau de l'État a établi plusieurs divinités importantes. Les annales ont conservé des informations sur les sacrifices humains de cette époque.
Traces de culte
La Terre-Mère, comme le croyaient les païens, a donné sa vie et l'a prise. Dans le culte slave, elle était représentée sous la forme d'une femme, et tout ce qui était vert était ses cheveux, les racines étaient des veines, les rochers étaient des os. Et les fleuves étaient du sang. Quand ils ont juré par son nom, ils ont mangé une poignée de terre. Et si une personne la viole - c'était comme la mort. On croyait que la Terre Mère ne porterait pas celui qui avait trahi le serment. Et cette croyance est restée dans la phrase: "Pour que je tombe par terre".
L'exigence pour elle était le grain. La famille était vénérée et les femmes en travail les plus célèbres étaient Lada avec sa fille Lelei. Lada est la protectrice de la famille, de l'amour, de la fertilité. Lado dans les légendes anciennes signifiait un ami bien-aimé, un amoureux. La forme féminine du même mot est un amant, une mariée, une femme.
Lelya était considérée comme la patronne des pousses et des fleurs de printemps. Elle était la déesse de l'amour enfantin. Les représentantes ont cueilli des fleurs avec des baies. Les coutumes liées à la fertilité étaient effectuées avec des corps nus.
Douane
Ainsi, les informations sur une coutume païenne aussi ancienne des Russes ont été conservées. L'hôtesse gisait sur le terrain, faisant semblant d'accoucher. Entre ses jambes, il y avait un pain. Les Russes ont conjuré pendant la Semaine Sainte pour que le pain soit plus productif. Le propriétaire secoua la charrue, comme s'il labourait. Et la femme au foyer nue a ramassé des cafards, puis, les transformant en chiffon, les a transportés dans la rue.
Il y avait une calomnie sur le bétail. Et aussi dans la région de Vyatka, la maîtresse a couru nue avec un vieux pot dans le jardin et a renversé le bûcher. Il a donc été laissé pendant tout l'été. On croyait que le pot protégerait la volaille des prédateurs. Le rituel a été fait strictement avant le lever du soleil.
Et à Kostroma, même au XVIIIe siècle, la coutume païenne suivante a été respectée. La femme au foyer nue, assise sur le manche d'un balai, a fait trois fois le tour de la maison, comme une sorcière.
Yarilo
Yarilo était une déité joyeuse de la fertilité. Il a patronné l'amour, l'avènement des enfants. «Yar» se traduit par «pouvoir». C'était un jeune homme en blanc. Parfois, il était représenté avec sa femme, qui était également vêtue de blanc. Elle avait une tête humaine dans sa main droite et des épis dans sa gauche. Cela symbolisait la vie et la mort.
Yarilo avait toujours une couronne de fleurs sur la tête. Sa journée était le 27 avril. Ce jour-là, une femme a monté un cheval blanc et a marché autour d'un grand arbre. Après cela, le cheval a été attaché et une danse ronde a commencé. Nous avons donc rencontré le printemps. En outre, il y avait la deuxième fête de Yarilo, célébrée en été pendant le carême de Peter. Puis il a été représenté comme un jeune homme en blanc, il était avec des rubans, des fleurs. C'était le chef du festival, qui était accompagné de rafraîchissements et de festivités.
On croyait que cette divinité éveillait les plantes, la force de jeunesse et le courage des gens.
Honorer Veles
Veles était une divinité et un patron des animaux, ainsi que la pègre. Le serpent ailé de Veles était considéré comme la divinité des animaux de la forêt. En son honneur, un incendie s'est allumé qui n'a pas disparu. Rassemblant du pain, les païens quittèrent Veles avec des épis de maïs. Pour que le bétail soit sain et prolifique, un agneau blanc a été sacrifié.
C'était un dieu à qui des sacrifices humains étaient consentis. Des informations à ce sujet ont été conservées dans les plus anciens enregistrements de païens russes. La victime - animale ou humaine - a été tuée, puis brûlée. Et si ce feu s'éteignait à Veles, le sorcier était retiré du Keremeti, tout en élisant un nouveau prêtre par tirage au sort. Le sorcier, qui n'a pas suivi, a été abattu, brûlant le cadavre dans un feu sacré. On croyait que seule une telle procédure amusait ce redoutable dieu.
Le feu a été extrait en frottant un arbre contre un arbre - ce n'est que de cette façon que l'étincelle extraite a été considérée comme "vivante". Et lorsque la Russie a été baptisée, au lieu de Veles, Blasius est apparu. Et le jour de ce saint, les Russes ont apporté des friandises aux animaux domestiques, les ont abreuvés avec de l'eau de baptême. Si des maladies apparaissent chez les animaux domestiques, les gens créent un sillon autour du village et marchent en cercle avec l'icône de Blase.
