La signification du mot «rabbin» rend beaucoup de choses difficiles. Qui les juifs appellent-ils - un prédicateur, un pasteur ou simplement une personne qui connaît bien la Torah? Cette question reçoit une réponse différente et souvent très controversée. Pour tout comprendre à fond, essayons de le comprendre ensemble.
L'origine du mot "rabbin"
Pour mieux comprendre qui parmi les Juifs peut être appelé rabbin, nous rappelons que le mot hébreu «rabbin» est traduit par «mon seigneur» ou «mon professeur». Il a longtemps été utilisé en relation avec des personnes instruites ou des chefs spirituels - c'est-à-dire avec ceux qui se distinguaient par leurs connaissances et avaient donc droit à une attitude particulièrement respectueuse.
À en juger par les documents historiques préservés, le terme mentionné a commencé à être utilisé vers environ 1 siècle. n e. Même dans le Nouveau Testament, les disciples se tournent respectueusement vers Jésus: le rabbin. Et à l'ère du Talmud, un rabbin est un titre qui a été attribué par le Sanhédrin ou l'Académie Talmudic à quelqu'un qui avait une bourse suffisante pour prendre des décisions éclairées dans le domaine législatif.
Comment le rabbin a-t-il été payé
Soit dit en passant, les premiers rabbins n'ont pas reçu d'argent pour ce service et ont donc été contraints de se livrer au commerce ou à tout métier afin de gagner leur vie. Seuls ceux qui sont devenus enseignants ou qui ont passé des journées entières dans des tribunaux rabbiniques pouvaient recevoir une sorte de paiement de la communauté.
Si nous essayons de déterminer brièvement quelle était la fonction principale du rabbin, alors nous pouvons dire ceci: un rabbin est une personne qui a étudié à fond et qui est donc capable d'enseigner et d'interpréter la loi juive. On pourrait se tourner vers lui pour une résolution de tout différend juridique qui pourrait survenir.
Les rabbins étaient toujours vénérés par des personnes appartenant aux communautés juives et jouissaient donc de certains privilèges. Donc, à la fin du XVe siècle. Les communautés juives ont déjà élu un rabbin et lui ont payé des salaires réguliers, et il a en outre assumé, par exemple, la supervision de l'éducation et le respect des règles de consommation de nourriture (kashrut) ou d'autres choses tout aussi importantes.
Le rabbin a-t-il prêché?
Il convient de noter que la prédication et l'œuvre missionnaire n'étaient pas auparavant les devoirs d'un rabbin, car dans le judaïsme, il n'y a pas de tels concepts. Mais dans la communauté de cette époque, un rabbin est souvent aussi un chantre, un mohel (une personne qui circoncit des garçons juifs nouveau-nés), ou un shoher (un abatteur effectuant un rituel d'abattage du bétail). C'est-à-dire, pas directement, mais dans le respect exact des prescriptions de la Torah, les rabbins ont apporté des connaissances religieuses à leurs compatriotes.
Le rabbin a également souvent agi en tant que représentant de la communauté devant les autorités, ce qui impliquait une obligation telle que la collecte des impôts.
Dans les grandes communautés, plusieurs rabbins étaient au service à la fois. Et en Israël et en Grande-Bretagne, par exemple, il y a longtemps un grand rabbin d'un pays, d'une région et d'une ville.
Rabbins en Russie
Dans tous les pays où il existe des communautés juives, les rabbins limitent généralement leurs activités à la religion et aux écoles. Le rabbinat est le plus souvent subordonné au gouvernement et ses activités sont régies par des lois ou règlements spéciaux.
Ainsi, dans la Russie tsariste, une loi a été introduite en 1855, qui exigeait que les personnes définies comme rabbins soient formées dans une école rabbinique ou reçoivent une éducation dans des établissements d'enseignement secondaire général et supérieur. S'il n'y avait pas de tels candidats, la communauté était autorisée à inviter des juifs érudits de l'étranger (avec le temps, la dernière règle a été abrogée).
Le rabbin de Russie aurait dû connaître les lettres allemandes, polonaises ou russes. Les autorités provinciales ont nommé la personne sélectionnée à un poste officiel et il est devenu le soi-disant rabbin officiel. Mais étant donné que, en règle générale, ces personnes n'avaient pas les connaissances nécessaires pour observer et mener des rites religieux, il y avait également en parallèle un rabbin spirituel élu par la communauté elle-même.
Il a été élu pour trois ans, et en plus des rites de culte, ils étaient obligés de tenir des livres métriques, ainsi que de prendre des décisions sur la conclusion ou la dissolution des mariages.
