Ne vous méprenez pas si nous disons que l'attraction la plus populaire au Royaume-Uni est peut-être le British Museum de Londres. C'est l'un des plus grands trésors du monde. Étonnamment, il a été créé spontanément (cependant, comme de nombreux autres musées du pays). Il était basé sur trois collections privées.
Le British Museum est situé sur une superficie de 6 hectares dans des bâtiments construits depuis plus de cent ans. Ils stockent des expositions de toutes les cultures du monde connues aujourd'hui. Le British Museum de Londres est l'une des rares institutions européennes d'un tel niveau qui est intéressante non seulement pour ses expositions uniques et les plus rares. La construction elle-même est un monument inestimable d'histoire et de culture.
Son âge très vénérable (250 ans) est directement lié à l'histoire du pays dans lequel les sciences naturelles ont prospéré. C'est peut-être pourquoi pas un philanthrope et pas un artiste, mais un scientifique naturaliste est le fondateur de la célèbre collection. Il s'agit du médecin de la vie royale, Sir Hans Sloan (1660-1753). Tout au long de sa vie, il a réussi à rassembler une collection colossale d'expositions ethnographiques, naturelles-scientifiques et artistiques de grande valeur.
British Museum: expositions
Un trait distinctif de ce musée est une grande variété d'expositions. Des raretés archéologiques et ethnographiques coexistent ici avec des peintures, des objets des sciences naturelles, des manuscrits anciens, des livres et des sculptures.
De l'histoire du musée
Le British National Museum a commencé son histoire en 1753. C'est alors qu'un naturaliste de Grande-Bretagne Hans Sloan a légué sa collection unique de la nation. L'ouverture du musée a été approuvée par une loi spéciale du Parlement britannique. En 1759, lorsque le Musée a officiellement commencé ses travaux, la collection a été reconstituée avec des expositions de la bibliothèque royale.
Sculptures
Ce sont les joyaux incontestés de la collection dont le British Museum est fier. Ces sculptures sont appelées marbres du Parthénon (ou marbres d'Elgin). Ils ont obtenu leur nom en l'honneur du comte, qui les a ramenés de Grèce. Aujourd'hui, le musée est fier de la plus grande collection au monde de sculptures asiatiques. Le Département des antiquités égyptiennes possède une collection d'environ 66 000 exemplaires, et la collection grecque antique se compose d'un certain nombre de chefs-d'œuvre de renommée mondiale: la statue de Déméter, le buste de Périclès et d'autres.
Les noms de leurs créateurs restent inconnus, malgré le caractère unique et l'ampleur des œuvres. Il existe une version selon laquelle les statues et la frise du Parthénon sont l'œuvre d'un célèbre sculpteur grec (Phidias), qui a dirigé la construction de l'Acropole. Plus d'une fois, ce pays a tenté de restituer les billes du Parthénon. À son tour, l'Angleterre n'est pas pressée de dire au revoir à des trésors inestimables. Chaque partie a sa propre opinion à ce sujet: les Grecs appellent la suppression des reliques inestimables du vol, les travailleurs du musée britannique estiment que cette mesure a sauvé les sculptures de la destruction.
Les deux parties ont probablement raison à leur manière. Earl Elgin a très singulièrement accepté la permission du gouvernement d’exporter certaines pièces du pays. Au moment où ils ont été transférés au British Museum, le Parthénon était en ruine depuis plus d'un siècle.
Pierre de Rosette
Il s'agit sans aucun doute de l'une des expositions les plus célèbres du British Museum. Un artefact découvert à la fin du XVIIIe siècle. Il a permis à Jean Champollion (historien orientaliste français, linguiste) de traduire des hiéroglyphes égyptiens. Aujourd'hui, cette relique rencontre les visiteurs dans la salle égyptienne du musée.
Maman Catabeth
Trois ans et demi mille ans est l'âge de la momie de la prêtresse d'Amon-Ra, qui s'appelait Katabet. Son corps est enveloppé dans un tissu. Le visage est recouvert d'un masque doré, qui représente un portrait de la prêtresse. Fait intéressant, le sarcophage était à l'origine destiné aux hommes. Une autre caractéristique de cette momie est que le cerveau de la femme, contrairement à tous les autres organes, n'a pas été prélevé.
Hoa Haka Nana Bourriquet
La collection du British Museum possède une autre perle. Il s'agit d'une sculpture polynésienne apportée de l'île de Pâques. Elle s'appelle Hoa-Haka-Nana-Ia. En russe, ce nom est traduit par «ami kidnappé (ou caché)». Au début, l'idole Moai a été peinte en blanc et rouge, mais au fil du temps, la peinture s'est fanée, pelée et a exposé le tuf de basalte. Ce matériau naturel durable a été utilisé dans la fabrication d'une sculpture monolithique.
Grande barbe de sphinx
Grâce aux efforts de Giovanni Batista Cavilia, originaire d'Italie, le British Museum possède dans sa collection un élément de la barbe du Grand Sphinx. Le célèbre aventurier Cavilla a décidé de creuser la principale attraction de Gizeh. Henry Salt (ambassadeur de Grande-Bretagne) a posé la condition entrepreneuriale italienne qu'il doit transférer tous les éléments trouvés au British Museum. Les fragments restants de la barbe que Cavilla a laissés dans le sable sont aujourd'hui conservés au Musée égyptien du Caire.
Bibliothèque du British Museum
Sa fondation était la collection de manuscrits médiévaux anglo-saxons et latins compilés en 1753 par Sir Hans Sloan. L'idée de créer une bibliothèque a été soutenue par George II. Il a fait don de la bibliothèque du roi Édouard IV au musée. 65 000 exemplaires supplémentaires parurent dans la collection en 1823. C'était un cadeau du roi George III. En 1850, une des salles de lecture les plus célèbres du monde a été ouverte dans le bâtiment du musée - Karl Marx, Lénine et d'autres personnes célèbres y ont travaillé.
Bibliothèque au 20e siècle
L'événement le plus important de l'histoire de la British Library s'est produit au XXe siècle. En juillet 1973, quatre collections nationales de livres ont été fusionnées. Plus tard, ils ont été rejoints par les bibliothèques d'Écosse et du Pays de Galles. En 1973, un système de bibliothèque a été créé. Il est efficace à ce jour - les lecteurs peuvent obtenir n'importe quel livre situé au Royaume-Uni.
Au même (XX) siècle, des manuscrits bouddhistes et les plus anciens livres imprimés de Dunhuang sont apparus dans la collection de la British Library. En 1933, le British Museum a acquis en Russie pour cent mille livres le Sinaï Codex, une relique chrétienne inestimable que les Soviétiques considéraient inutile dans une société athée.
Collection de la bibliothèque
Aujourd'hui, c'est la plus grande collection au monde de livres, manuscrits, manuscrits. La collection compte plus de cent cinquante mille exemplaires. Depuis 1983, la National Sound Archive est apparue à la bibliothèque. Il stocke des notes et des enregistrements sonores, des manuscrits d'œuvres musicales - de Haendel aux Beatles.
Peintures
Le British Museum ne possède pas la plus grande exposition d'art. Mais si nous parlons de la composante qualitative, elle n'est pas inférieure au Louvre de Paris ou à l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Par le nombre de chefs-d'œuvre de renommée mondiale, le British Museum n'a pas d'égal. Parmi les artistes les plus célèbres du monde, il est probablement impossible de trouver quelqu'un dont les peintures ne figurent pas dans la collection de Londres.
