La plupart des Russes trouvent naturel que la Sibérie fasse partie intégrante de notre pays. Cependant, il y a quatre siècles, les Russes étaient des étrangers sur ce territoire, et il était habité par les peuples autochtones de Sibérie (Kets, Nenets, Evenks et autres) qui vivent de la pêche et de la chasse. Malheureusement, beaucoup d'entre eux sont actuellement au bord de l'extinction et ont depuis longtemps perdu leurs traditions culturelles, leur langue et leur histoire. Le peuple Ket fait partie des groupes autochtones les plus petits et les moins étudiés de Sibérie. Par conséquent, notre article est consacré à ces personnes, mettant en lumière sa vie et son origine.
Kets: qui sont-ils?
Les kets sont un peuple qui vivait sur le territoire de la Sibérie moderne au premier millénaire de notre ère. Ils sont apparus, selon les scientifiques, à la suite d'un mélange des races caucasoïde et mongoloïde. Les anthropologues les ont longtemps attribués au type Oural, mais récemment, ils sont enclins à la version selon laquelle les Kets peuvent être considérés comme un type Yenisei indépendant.
D'où vient le nom «chum»?
Les habitants du Nord Keta ne portaient pas toujours ce nom. Au départ, les Russes appelaient ce peuple les Ostyaks et ne spécifiaient que leur lieu de résidence afin de ne pas confondre les tribus entre elles. Comme la plupart des Kets s'installaient traditionnellement sur les rives des Yenisei, ils s'appelaient les Yenisei Ostyaks. Cependant, après un certain temps, une telle terminologie a commencé à confondre les scientifiques, puisque trois nationalités différentes ont été effectivement attribuées aux Ostyaks. Vers les années vingt du siècle dernier, le terme "copain" a été inventé, qui a été traduit par "homme" ou "peuple". Au fil du temps, la plupart de ces habitants du Nord ont commencé à s'appeler Kets, et seulement moins de vingt pour cent (parmi eux, principalement des personnes âgées) continuent d'utiliser le mot déjà dépassé Oganyans.
Kets (personnes): origine et histoire
Les scientifiques suggèrent que le kéta vivait à l'origine dans le sud de la Sibérie. Ils se sont installés en petits groupes et ont communiqué avec la plupart de leurs voisins: arins, asanas, etc. Vers le premier millénaire, ils ont commencé à migrer et ont atteint les rives des Yenisei, où ils se sont installés, s'installant dans tous les affluents.
Jusqu'au XIIIe siècle, le saumon kéta était activement habité par les Yenisei, leurs traces se retrouvaient presque sur tout le territoire. C'est ce fait qui a expliqué aux scientifiques la présence de divers dialectes de la langue Ket, résultant de l'isolement de certaines tribus des autres.
Il convient de noter que la culture des Kets s'est formée sous l'influence de nombreux peuples sibériens. Elle a réussi à intégrer les traditions des Enets, Khanty et Selkups. Au fil du temps, ils se sont tous transformés en coutumes Ket distinctives.
Avec l'arrivée des Russes en Sibérie, le peuple a continué à vivre dans un système tribal. Néanmoins, tous les saumons kétas avaient une idée de la métallurgie et fabriquaient de simples objets en métal. Malheureusement, les découvreurs des grands espaces sibériens ne s'intéressaient pas trop au chum. Les personnes, dont les photos des représentants sont maintenant assez difficiles à trouver, ont commencé à disparaître assez rapidement sous les assauts des immigrants russes et ont désormais le statut de petit nombre.
Où vit le peuple?
Depuis les temps anciens, le kéta est un peuple qui s'est installé dans le Yenisei inférieur et supérieur. Il y a toujours eu suffisamment d'animaux et de poissons à fourrure, qui ont été activement mangés. Actuellement, presque tous les saumons kétas vivent dans le territoire de Krasnoïarsk. La région de Turukhansky est la plus densément peuplée par eux, de petits groupes sont situés près des affluents des Yenisei:
- Kureyki.
- Paculiha.
- Surgutikhs.
Il convient de noter que tous les saumons kéta ne vivent pas par groupes ethniques. Le peuple se distingue par un certain isolement et isolement.Par conséquent, avant même l'arrivée des découvreurs russes en Sibérie, les représentants de la tribu pouvaient vivre dans des familles, à des milliers de kilomètres des principales colonies de leur peuple. Actuellement, une partie insignifiante des Kets vit dans les villages russes du district de Turukhansky. Habituellement, le saumon kéta évite les grandes villes, mais il est connu que plusieurs groupes se sont installés à Krasnoïarsk.
Kets (personnes): force
Malheureusement, les scientifiques ne disposent pas de données fiables sur le nombre de saumons kétas au XVIIe siècle. Par conséquent, il est maintenant assez difficile de suivre la dynamique de leur développement. Un recensement de la population, effectué une fois tous les plusieurs ans, nous permet de tirer des conclusions sur la façon dont les conditions de vie actuelles nuisent à la préservation de la taille de ce groupe ethnique.
Selon les données de 2010, le saumon kéta est un peuple dont le nombre ne dépasse pas 1200 personnes. Bien qu'en 2002, le recensement a montré 300 personnes de plus qui s'identifient à cette nationalité. Les scientifiques attribuent ce fait au fait que la plupart des Kets s'écartent des traditions de leurs ancêtres, se perdant progressivement. Après tout, même la langue de ce peuple sibérien est déjà en train de mourir.
Langue Ket
À l'heure actuelle, la langue Ket est la dernière de la riche famille de langues yenisei. Kets - ses seuls locuteurs, d'autres peuples parlant des dialectes similaires, ont finalement perdu leur langue maternelle au cours des 18-19 siècles.
Il y a déjà quinze ans, les scientifiques ont affirmé que seulement 30% des Kets peuvent parler leur propre langue, et le reste des gens (principalement des jeunes) préfèrent parler le russe.
Les linguistes étudient avec grand plaisir la langue Ket, bien qu'elle soit difficile et comporte trois dialectes. Cependant, la différence entre eux n'est pas trop perceptible. Malheureusement, les prévisions des scientifiques sont décevantes - dans quelques années, il ne restera plus une seule personne sur Terre capable de prononcer au moins un mot en ket.
Costume national de Kets
Le saumon kéta s'est distingué à la fin du XVIIIe siècle en cousant des vêtements à partir de matériaux achetés. Mais les peaux d'animaux sauvages et domestiques étaient également souvent utilisées. À cet effet, les cerfs, les lièvres et les écureuils étaient parfaitement adaptés.
À partir du tissu, le saumon kéta a cousu des enveloppes serrées et confortables avec une odeur et un pantalon large. Les bas de laine étaient un attribut obligatoire du costume; ils atteignaient le genou et entouraient étroitement le tibia. Les chaussures étaient principalement en cuir et peintes dans différentes nuances de rouge.
En hiver, le costume était complété par des vêtements d'extérieur en peau et des skis de chasse obligatoires. Ils étaient toujours collés avec du camus et graissés avec de la graisse animale.
Religion du peuple sibérien en voie de disparition
Les croyances religieuses des Kets étaient très primitives. La base de la religion était l'animalisme, qui est caractéristique de tous les peuples impliqués dans la chasse et la pêche. En même temps, les Kets avaient des idées sur l'au-delà, ils ont divisé le monde entier en trois composantes. Les limites supérieures étaient gouvernées par une bonne divinité sous une forme masculine, le monde moyen était habité par des gens et le royaume souterrain inférieur était dominé par une déesse maléfique et cruelle.
