La partie occidentale de l'île de Sumatra (Indonésie) est habitée par une nation inhabituelle qui a acquis une renommée grâce à ses coutumes matriarcales. Minangkabau est un peuple étrange qui se considère comme les descendants du fils d'Alexandre de Macédoine.
Maris éligibles
Au centre de la société se trouve une femme qui possède tous les biens. Et même l'héritage a lieu le long de la ligne féminine. Mais les hommes ici ne sont pas respectés. La proposition de mariage vient de la famille de la mariée, pas du marié. Les jeunes hommes sont emmenés de leur domicile chez un étranger, où ils n'ont aucun droit. Les parents de la future épouse déterminent eux-mêmes la taille du kalym, qui dépend du niveau d'instruction du jeune homme et de sa profession.
Le jour du mariage, le nikah est célébré - la cérémonie musulmane du mariage. Une femme mariée est investie de divers pouvoirs. Elle devient chef de famille, responsable des problèmes de propriété et résout les situations de conflit.
Mais les hommes de Minangkabau doivent gagner beaucoup d'argent pour subvenir aux besoins de leur femme et de leurs enfants. Par conséquent, beaucoup de gens quittent les villages, mais même lorsqu'ils rentrent chez eux avec un portefeuille plein d'argent, peu de gens sont intéressés par leur avis. Ils n'ont toujours pas de droit de vote.
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Conjoint - «étranger»
La maison familiale est conçue pour plusieurs familles et chacune a son propre foyer. Tout le monde est commandé par une femme - une maîtresse à part entière de la maison. Dès que ses filles ont grandi, elles ont droit à leur chambre, où elles peuvent amener son mari.
Les conjoints vivent avec leurs autres moitiés pendant environ un mois, puis ils sont expulsés vers des abris séparés. Ils ont désormais un nouveau statut - «orang sumando», qui se traduit par «un étranger dans la maison de l'épouse». Et ils viennent chez leur conjoint la nuit, comme des invités.
Dès qu'une femme décide que la seconde moitié est fatiguée d'elle, elle divorce facilement et cherche un nouveau mari. Et son ex n'a pas seulement des droits de propriété, mais aussi des enfants.
À quoi servent les maris?
Les personnes vivant dans le matriarcat croient que les hommes ne sont nécessaires que pour la procréation et pour le travail. Par conséquent, les "nouveaux venus" ne restent pas longtemps ici, ils partent à la recherche d'une vie meilleure où ils sont respectés et appréciés. Et leurs femmes croient que les maris peuvent vivre n'importe où, et elles n'ont pas du tout besoin d'une maison.
Soit dit en passant, de nombreux hommes indonésiens ont des talents divers et sont accueillis dans d'autres coins à bras ouverts.
