Le cycle de l'eau dans la nature est l'un des processus les plus importants de l'enveloppe géographique. Il est basé sur deux processus interconnectés: l'humidification de la surface de la terre avec les précipitations et l'évaporation de l'humidité de celle-ci dans l'atmosphère. Ces deux processus déterminent le coefficient d'humidification pour un territoire particulier. Quel est le coefficient d'humidité et comment est-il déterminé? C'est ce qui sera discuté dans cet article d'information.
Coefficient d'humidification: détermination
L'humidification du territoire et l'évaporation de l'humidité de sa surface partout dans le monde se produisent exactement de la même manière. Cependant, la question de savoir quel est le coefficient d'hydratation, dans différents pays de la planète, répond complètement différemment. Et le concept même d'une telle formulation n'est pas accepté dans tous les pays. Aux États-Unis, par exemple, il s'agit d'un «rapport précipitations-évaporation», qui peut être littéralement traduit par «indice (rapport) d'humidité et d'évaporation».
Mais encore, quel est le coefficient d'humidité? Il s'agit d'un certain rapport entre la quantité de précipitations et le niveau d'évaporation dans un territoire donné sur une période de temps spécifique. La formule de calcul de ce coefficient est très simple:
K = O / I
où O est la quantité de précipitations (en millimètres);
et Et - la valeur de l'évaporation (également en millimètres).
Différentes approches pour déterminer le coefficient
Comment déterminer le coefficient d'humidité? Aujourd'hui, une vingtaine de méthodes différentes sont connues.
Dans notre pays (ainsi que dans l'espace post-soviétique), la méthode de détermination proposée par Georgy Nikolayevich Vysotsky est le plus souvent utilisée. Il s'agit d'un scientifique, géobotaniste et pédologue ukrainien exceptionnel, fondateur de la science forestière. Au cours de sa vie, il a écrit plus de 200 articles scientifiques.
Il convient de noter qu'en Europe, ainsi qu'aux États-Unis, le coefficient Tortwait est utilisé. Cependant, la méthodologie de calcul est beaucoup plus compliquée et présente des inconvénients.
Détermination du coefficient
Déterminer cet indicateur pour un territoire spécifique n'est pas du tout difficile. Considérez cette technique dans l'exemple suivant.
Compte tenu du territoire pour lequel vous souhaitez calculer le coefficient d'humidité. On sait également qu'au cours de l'année ce territoire reçoit 900 mm de précipitations atmosphériques et que 600 mm s'en évaporent sur la même période. Pour calculer le coefficient, la précipitation doit être divisée par évaporation, soit 900/600 mm. En conséquence, nous obtenons une valeur de 1, 5. Ce sera le coefficient d'humidification pour ce territoire.
Le coefficient de mouillage d'Ivanov-Vysotsky peut être égal à un, inférieur ou supérieur à 1. De plus, si:
- K = 0, alors l'humidification pour ce territoire est considérée comme suffisante;
- K est supérieur à 1, puis l'humidification est excessive;
- À moins de 1, alors l'humidification est insuffisante.
Bien entendu, la valeur de cet indicateur dépendra directement du régime de température dans un territoire particulier, ainsi que de la quantité de précipitations qui tombe au cours de l'année.
À quoi sert le coefficient d'humidité?
Le coefficient Ivanov-Vysotsky est un indicateur climatique extrêmement important. Après tout, il est en mesure de donner une image de l'approvisionnement de la zone en ressources en eau. Ce coefficient est simplement nécessaire pour le développement de l'agriculture, ainsi que pour la planification économique globale du territoire.
Il détermine également le niveau de sécheresse climatique: plus il est grand, plus le climat est humide. Dans les zones à excès d'humidité, il y a toujours une abondance de lacs et de zones humides. La végétation est dominée par la végétation des prés et des forêts.
Les valeurs maximales du coefficient sont caractéristiques des régions de haute montagne (au-dessus de 1000-1200 mètres). Ici, en règle générale, il y a un excès d'humidité, qui peut atteindre 300-500 millimètres par an! La zone steppique reçoit la même quantité d'humidité atmosphérique par an. Le coefficient d'humidification dans les régions montagneuses atteint des valeurs maximales: 1, 8-2, 4.
Une humidité excessive est également observée dans la zone naturelle de la taïga, de la toundra, de la toundra forestière, ainsi que des forêts de feuillus tempérées. Dans ces zones, le coefficient n'est pas supérieur à 1, 5. Dans la zone forêt-steppe, elle varie de 0, 7 à 1, 0, mais dans la zone steppique il y a déjà une humidité insuffisante sur le territoire (K = 0, 3-0, 6).
Les valeurs d'humidification minimales sont caractéristiques pour la zone semi-désertique (seulement environ 0, 2-0, 3), ainsi que pour la zone désertique (jusqu'à 0, 1).
